Qui se cache derrière l’Occaz du colibri ?
Salut, je suis Eve, fondatrice de l’Occaz du colibri, mon entreprise de vente d’objets, vêtements d’occasion ou de vintage. Vous cherchiez à savoir qui se cachait derrière le petit colibri de mon logo? Voici mon parcours !
Trouver le métier de ses rêves : pas si facile…
Originaire du Gard, je prends mes racines non loin de Nîmes et de sa tour Magne. Petite, j’adore lire et je suis plutôt bonne élève, mais j’ai aussi un petit côté Brigitte Bardot. Je recueille souvent les chatons égarés ou les oiseaux blessés. J’adore également me perdre dans le grenier ou la cave de mes grands-parents. J’ai de la chance : ils sont épiciers. Je découvre émerveillée des centaines de boîtes et de caisses remplies de trésors. Je m’imagine des milliers de mondes en les tenant dans mes mains…
Bac littéraire en poche, je fais mes études de langues, à Montpellier. Vive l’anglais et l’italien ! J’ai envie de découvrir leurs cultures. Le programme Erasmus me conduit à Sienne, en Toscane. J’aime la vente et le commerce : je m’envole ensuite vers les Etats-Unis où je pétris, décore, découpe et façonne des gâteaux et des brioches dans la boulangerie d’un ami de la famille. Test concluant pour la découverte des pays, mais je préfère rentrer dans le mien. Débute la recherche d’emploi. Je me retrouve ainsi dans une agence de voyage qui place les étudiants étrangers. Ce qui semblait au départ être une place en or se révèle vite être un cadeau empoisonné.
Je sacrifie ma vie de famille, mon fils est chez la nounou et j’ai l’impression de ne plus avoir le temps pour rien. La reconnaissance et l’épanouissement ne sont pas au rendez-vous, mon mari loin : au bout de trois ans de cette vie, je craque et démissionne. Entre-temps, la famille s’est agrandie, je veux voir grandir mes fils, ne rentrer que pour les coucher.
J’abandonne ce job peu lucratif et peu réjouissant et je réfléchis à mes priorités. La hiérarchie et moi cela faisait deux. Autant être son propre patron. Mais avec des enfants en bas âge, cela devient plus compliqué. Je me rapproche du travail de mon mari et nous déménageons dans la foulée à Lançon de Provence. Je commence alors une courte mais intense carrière d’assistante maternelle. Dans un premier temps, j’adore ce nouveau métier qui semble la combinaison parfaite entre vie familiale et professionnelle. Cependant, je déchante une nouvelle fois face à la réalité du métier. Si on respecte les règles à la lettre, on se retrouve vite pieds et poings liés. Encore un mur professionnel…
Je prends alors le temps de faire le point. Le fil rouge entre mes nombreuses expériences ? Le contact social : j’adore partager et échanger avec les gens. L’aspect commercial également. J’ai aimé l’entreprenariat en devenant assistante maternelle. Il manquait un aspect fondamental pour moi : l’environnement. Et un jour, j’ai eu le déclic !
Stop au gaspillage !
Tout est parti d’un constat : beaucoup de gens jettent tout ce qui ne leur sert plus.J’ai entendu un jour une personne dire innocemment : « Moi, je ne m’embête pas, je balance tout à la benne». Cette petite phrase sans états d’âme, sans aucun questionnement d’une autre utilisation possible de ces objets, a été mon déclencheur. Livre, habits, jouets, outils, meubles de famille. Comment un tel gaspillage d’objets qui avaient vécu, qui étaient encore en si bon état, était-il possible ? Ce gâchis m’insupportait au point de devenir une sorte d’obsession. Il me semblait inconcevable que tant de trésors soient jetés au rebut alors qu’ils avaient encore tellement de vie devant eux.
Des objets, il y en a des montagnes. Après le décès de mon grand-père, j’ai constaté à quel point on accumulait durant sa vie. Dans notre société de consommation, nous sommes débordés par les objets.
Ce qui me plaît, au-delà de l’aspect écologique qui nous préoccupe tous aujourd’hui, c’est le fait de transmettre un objet. J’en ai fait une véritable mission. Pour moi, il est important que ces richesses ne se perdent pas. Quand il s’agit de faire le tour du propriétaire et de désencombrer, ce sont autant de livres, verres, vaisselle diverse, de vêtements d’enfant, de femme, de bijoux anciens, d’accessoires en tous genres que nous pouvons sauver de l’oubli. Derrière chaque objet, il y a une histoire, un père ou une mère, un parent, un choix et beaucoup d’amour et de passion.
Certes ce n’est peut-être pas le cas de chaque bibelot, mais j’aime à croire que tous ces articles ont été voulus et ne sont pas arrivés où ils sont par hasard. Un peu comme dans Toys Story, je désire leur redonner un deuxième, voire un troisième foyer et éviter qu’ils soient broyés ou jetés dans un poêle à bois.
La naissance de l’Occaz du Colibri
Le développement durable, l’écologie, le recyclage ont toujours été des thèmes présents dans mon quotidien. Aider la planète me semblait de plus en plus une priorité. Je me demandais comment allier ma vie de maman à temps plein et mon engagement écologique. Et puis accessoirement gagner ma vie…;-)
Il me fallait trouver un métier offrant une grande liberté, respectant mes valeurs fondamentales, la famille, l’écologie, l’humain. Enfin, il me fallait trouver un métier utile et où je pourrais mettre la main à la patte, moi aussi, pour aider la planète, même si ce n’est qu’une petite goutte de colibri.
C’est ainsi qu’en décembre 2019, l’Occ@z du colibri est née ! Le principe est simple, je débarrasse les gens de leurs habits et objets superflus, je les trie et je les revends.
J’avais enfin réussi à réunir tout ce qui me faisait vibrer. Les pièces du grand puzzle de ma vie s’assemblent enfin et je réalise, que quelque part, c’est cette activité que j’ai toujours voulu faire.
« Il n’y a pas de petits gestes quand nous sommes des milliers à les faire »
L’Occaz du colibri n’est pas une entreprise comme les autres. J’y assure un peu tous les rôles, à la fois chef, secrétaire, commerciale, community manager. Je suis sur tous les fronts, mais j’aime cela. Trouver des produits, les « rentrer » en magasin, chercher leur marque, leur origine, leur valeur et leur redonner un nouveau look sympa, sont autant d’activités journalières qui me passionnent. J’adore mon nouveau job, tellement adapté à ma vie de famille, qui s’adapte au rythme de mes enfants. Plus que tout, j’apprécie l’imprévu d’une rencontre avec un client ou la surprise d’un nouvel article vintage, ma nouvelle passion.
Mes produits, mes services
Je vends selon l’arrivée des stocks, tout type de produits mais je garde principalement :
Vêtements, chaussures, accessoires beauté, du linge de maison, articles de puériculture
Brocante : de la vaisselle, du vintage, des objets rares, de articles de collection, des livres numérotés, CD, couverts, jeux vidéos
Décoration : cadres, vases, bibelots, accessoires anciens, vintage,